Fondations



Vestiges


Dans l’espace libre au sud de l’allée centrale, des vestiges émergent de la végétation. Une fondation rectangulaire d’environ 11 m de long sur 8 m de large, composée de madriers posés à même le sol, supporte un solivage. A l’est, les poteaux d’angles sont encore debout, bien que fortement inclinés.

Cette structure, dont l’orientation ne correspond par exactement à celle des autres bâtiments du camp, reste énigmatique. Il ne s’agit probablement pas des restes d’un édifice récupéré après l’abandon du camp : d’une part, il manque les signes d’une telle récupération ; d’autre part, une photographie aérienne de 1968 montre que l’emplacement est déjà vide à cette date, alors que d’autres bâtiments, entièrement disparus depuis, sont encore bien visibles. Il pourrait s’agir des fondations d’un édifice inachevé, dont la construction aurait été interrompue par la désaffectation du camp.

Il pourrait également s’agir des vestiges d’une scène, construite à l’occasion des festivités qui marquèrent l’achèvement de plusieurs ponts dans le secteur et mentionnée dans le témoignage d’I. D. Marmanov : «Ce sont ces mêmes constructeurs de ponts qui ont, avec l’aide des ingénieurs, installé en deux jours une scène en plein air avec de nombreuses rangées de bancs dans le camp».




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Vue drone des fondations (à droite) ; à gauche, un des alignements de conifères bordant l’allée.
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Fondations encore visibles.
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Vue drone des fondations (à droite) ; à gauche, un des alignements de conifères bordant l’allée